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le
bulletin de l' information
scientifique du comité départemental 44
de l'association française pour l'information scientifique |
PERIODIQUE A PERIODICITE VARIABLE N° 2 - MAI 2003
L'EDITO
En Janvier 1994 un sondage commandé au CSA par Le Monde, La Vie, Le
Forum des communautés chrétiennes et l’Actualité Religieuse dans le monde,
réalisé dans l’objectif de mesurer le degré de pénétration des idéologies
religieuses et notamment chrétiennes et leur perméabilité à la
« concurrence », donnait du même coup un éclairage brutal sur la
crédulité nationale. Ainsi par exemple, pour ne parler que des questions
laissant suffisamment peu de place à interprétation pour minimiser le doute sur
la qualité des réponses recueillies, nous mesurions que plus de la moitié de la
population (57 %) croyait aux miracles, que nous n’étions qu’une petite moitié
à ne porter aucun crédit aux voyances (52 %) et qu’un peu plus d’un tiers (37
%) à réserver le même sort à l’astrologie.
Ce sondage a été renouvelé en mars 2003 et pourrait suggérer qu’une
percée significative aurait été réalisée sur le front de certaines croyances.1
Ainsi l’existence de miracles se retrouve désormais être niée par une
petite majorité (58 %), près des deux tiers de la population rejettent
l’astrologie aux oubliettes (63 %) et plus des trois quarts (77 %) contraignent
les médiums et les voyantes au chômage. 2
Alors que l’assemblée générale nationale annuelle de notre association
se tiendra à la fin de ce mois, et alors que certains de nos amis semblent
témoigner à notre égard d’une certaine lassitude et s’interroger sur l’utilité
même du volet démystificateur de l’action d’une association comme la nôtre3,
ce nouvel éclairage est bien évidemment utile.
Mais l’actualité ne se limite pas à ce sondage. Par exemple, en même
temps que nous tiendrons notre assemblée générale annuelle se tiendra le
colloque de clôture du Débat National sur l’énergie. A l’occasion de cette
procédure, qui a vu les écologistes claquer la porte du comité consultatif, il
est apparu notamment au grand jour que les deux tiers des français croient que
le nucléaire est responsable de l’effet de serre et qu’on peut remplacer une
centrale nucléaire par quelques éoliennes !
De même, le jour même où le CSA réalisait son sondage (le 21 mars)
l’Agence Française de Sécurité Sanitaire Environnementale remettait son rapport
sur téléphonie mobile et santé. Un groupe d’expert s’était déjà réuni en 2001
et avait déjà conclu à l’absence d’effets sanitaires, ce qui n’empêchait
évidemment pas associations en tous genres et collectifs autoproclamés citoyens
de dénoncer les collusions avec les lobbies des opérateurs, de mettre en avant
des risques imaginaires, et de mobiliser le désormais incontournable
« principe de précaution ».
Nous retrouvons dans toutes ces questions les mêmes ingrédients que
ceux que nous avions évoqués dans notre premier bulletin à propos des réactions
au rapport de l’académie des sciences relatif aux organismes génétiquement
modifiés ou de certains exposants du salon Natura de Rezé. Nous pourrions nous
contenter d’y voir la traditionnelle « peur du progrès » qui a
accompagné toute l’histoire du développement de la science et des techniques
mais, au-delà, et s’appuyant sur cette crainte réelle, ce sont à de véritables
entreprises de guerre contre le concept même de progrès que nous assistons en
provenance de courants d’idées organisés et militants, revendiquant pour
eux-mêmes, et le plus souvent avec hargne, l’exclusivité de motivations
« écologistes » ou « citoyennes ».
Alors que certains en semblaient étonnés, une des richesses de
l’ouvrage développé en commun par Georges CHARPAK et Henri BROCH est bien
d’avoir créé, même si ce n’est que par le caractère formel des interventions « en
parallèle » des deux auteurs, le lien entre d’un côté la démystification
des pseudosciences (astrologie, miracles, OVNI, « paranormal »,
médecines fantaisistes,etc.) et de l’autre la dénonciation des procès réalisés
contre la science et les techniques voire l’idée même de progrès. Ce sont bien,
avec l’information scientifique, deux facettes des combats que nous avons à
mener et, dans nos discussions d’assemblée générale, nous aurions tort de
sous-estimer l’une ou l’autre de ces dimensions.
Michel NAUD, coordinateur du comité départemental, le
8 mai 2003
1 – les 108 pages de ce sondage sont téléchargeables sur
internet par le site du quotidien Le Monde. Je peux aussi les faire suivre en
pièce jointe à un message à qui le souhaiterait au format .pdf (pour Adobe
acrobat)
2 – pas tous J : voir plus loin notre courrier à la direction
régionale de l’ANPE
3 – « La croisade contre les pseudosciences »,
Jean-Pierre THOMAS in Respublica n°32, février 2003. Je peux, là aussi,
faire suivre en pièce jointe à un message à qui le souhaiterait au format .doc
ou .rtf
l’Agence Nationale Pour l’Emploi
recherche des médiums …
Référence de l'offre : 728166X (Code métier ROME :
21214)
Offre actualisée le : 11.02.2003
Intitulé de l'offre d'emploi :
Médiums H/F
Recherche pour un : Contrat de travail
intermittent d’un jour
Description du poste : Vous êtes médium
professionnel, vous avez plus de 21 ans et connaissez le milieu de la nuit,
vous êtes disponible en fin de semaine, vous effectuez des animations pour des
soirées promotionnelles en établissements de nuit et bars
Expérience : Exigée de 6 à 12 mois
Formation & Connaissances :
Casting sur Nantes le 21
février
Autres connaissances : -
Nombre de poste : 1
Secteur d'activité : Conseil pour affaires et
gestion
Lieu de travail : 44 - Nantes - France
Nature de l'offre : Contrat de travail
Salaire indicatif : Cachet net 180 à 220 €
selon profil
Déplacements : -
Horaires : 8 h hebdo Cachet de
février à décembre
Taille de l'entreprise : 10 à 19 salariés
Voir ci-contre le courrier adressé à
la direction régionale ®
Un heureux anniversaire J
Il y a de cela dix ans, le 30 avril 1993
exactement, l'Organisation européenne pour la recherche nucléaire (Cern)
décidait de mettre dans le domaine public un logiciel appelé World Wide Web.
L'idée de ce logiciel est née en 1989 dans l'esprit de l'informaticien Tim
Berners-Lee qui souhaitait élaborer "un système de gestion
décentralisée de l'information". Le projet devait permettre aux
physiciens du monde entier d'échanger des informations via Internet. Concrétisé
en 1990 avec la mise en place des premiers serveurs et navigateurs dans les
locaux du Cern, le Web sera peu à peu étendu à d'autres laboratoires de
physique des particules. Mais ce n'est qu'en 1993 donc qu'il quittera le cercle
scientifique pour s'ouvrir au grand public et connaître sa fulgurante
progression. Alors, merci le CERN et joyeux anniversaire !
(source CERN relayée parle réseau Info-Science )
Budget participatif : le CNES L
Devant les
difficultés budgétaires auxquels ils ont été confrontés, les dirigeants du CNES
ont annoncé qu’ils étaient contraints de revoir à la baisse certains programmes
scientifiques. Ainsi Netlander, Glast, Aden et le projet de microsatellites
franco-brésilien sont définitivement abandonnés. Quant aux programmes Picard,
Déclic, Cardiolab, Cardiomed et Cadmos, ils sont pour le moment gelés.
L'Atelier de Télécommunications du Futur (ATF) connaît le même sort.
(Source CNES relayée par le réseau
info-science)
Le lobby anti-OGM a manifesté de nouveau le 1er Mai L
Le 1er mai dernier Mgr Jacques
GAILLOT a concélébré une manifestation anti-OGM sur une parcelle d’essai de
colza génétiquement modifié dans la Marne alors que sur une parcelle identique
un autre rassemblement regroupait des « agrobiologistes » (entendez
par là des adeptes de l’agriculture biologique), des militants d'ATTAC, et de
la Confédération paysanne. Selon ces derniers, porte-parole habituels de ces
collectifs, il s’agissait notamment de dénoncer les pouvoirs publics qui
démontreraient dans leur attitude « qu'ils n'entendent ni le refus des consommateurs,
ni celui des agriculteurs mais qu'ils cèdent une nouvelle fois aux pressions
des lobbies de l'agrobiotechnologie ». (Source AP relayée par YAHOO)
ASSOCIATION FRANCAISE POUR
L’INFORMATION SCIENTIFIQUE (AFIS), 14 RUE DE L’ECOLE POLYTECHNIQUE, 75005 PARIS
Site internet :
www.spsafis.org
Coordinateur du comité
départemental de Loire-Atlantique de l’AFIS : Michel NAUD,
mn@ouestfonderie.com
Courrier adressé le 17 février 2003
à la direction régionale de l’ A.N.P.E.,
NANTES
Monsieur le directeur,
L'annonce en référence a retenu toute notre
attention.
Prise à la lettre, une recherche relayée par
la très officielle agence nationale pour l'emploi de "médiums
professionnels" peut prêter à sourire.
Dès qu'on se livre à l'exégèse de l'annonce
il apparaît de façon évidente qu'il est recherché un professionnel du spectacle
pour des animations dans des établissements de nuit, lequel professionnel étant
bien naturellement sélectionné après un casting (un diplôme aurait, il est
vrai, été plus difficile à exiger J).
Francis BLANCHE et Pierre DAC ont immortalisé
à leur façon les spectacles de mage; les "trucs" sont connus depuis
longtemps; le métier d'amuseur public est un vrai métier, et on ne peut que se
féliciter, par les temps qui courent, que des sociétés proposent des vrais
contrats de travail pour ces activités.
Pourquoi vous écrire alors ?
Parce que vous êtes un service public et que
le fait, non d'accepter cette annonce (c'est le contraire qui aurait été
anormal), mais d'en produire une rédaction pouvant conduire les dizaines de
milliers de chercheurs et chercheuses d'emploi qui lisent vos annonces à porter
crédit à l'existence de "vrais" pouvoirs médiumniques ne nous paraît
pas acceptable : la reconnaissance par l'ANPE du "métier" de médium,
peut conduire une personne crédule à contacter un charlatan revendiquant, lui,
de vrais pouvoirs à travers les petites annonces des publications de grande
diffusion afin d'en faire son gagne pain en exploitant les misères humaines.
Certes vous n'êtes pas les premiers et la
ligne jaune a déjà été franchie par nombre de services publics (notamment de
radio ou de télévision) mais il sera aisément rétorqué qu'ils sont eux-mêmes
des organes de divertissement, ce que vous n'êtes malheureusement pas.
L'association française pour l'information
scientifique a régulièrement dénoncé toutes les pratiques irrationnelles en
matière de recrutement, et notamment celles s'abritant derrière des prétentions
pseudoscientifiques; votre agence et notre association partageons largement les
mêmes points de vue relatifs à ces pratiques et aux abus qu'elles abritent au
regard des droits des salariés; c'est pourquoi nous nous permettons,
cordialement et respectueusement, à l'occasion de cette "bavure" de
vous suggérer de rappeler vos agents à la vigilance nécessaire.
Ayant été alertés par plusieurs de nos
adhérents, nous leur faisons évidemment part de ce courrier et leur
communiquerons bien entendu votre réponse.
Attendant le plaisir de vous lire, je vous
prie de bien vouloir accepter, Monsieur le directeur, mes salutations les
meilleures et néanmoins respectueuses.
Michel NAUD, Coordinateur du
comité départemental 44 de l'Association
Française pour l'Information Scientifique
Courrier resté à ce jour, 8 mai
2003, sans réponse
Budget participatif (suite) : 314 millions d’euros gelés pour la
recherche scientifique L
vendredi 2 mai, les médias annonçaient que,
pour cause de nouveau tour de vis budgétaire, 314 millions d'euros - dont 172 pour le CNRS, 28 pour l'Inra, 26 pour l'Inserm -
étaient «gelés» par Bercy, première étape d'une annulation qui semblait
inéluctable. A l'Inserm, la direction générale a ainsi fait voter au
conseil d'administration du 10 avril une diminution de 55 % des crédits de gros
équipements. A Saclay (Essonne), c'est le réacteur Orphée - la source
nationale de faisceau de neutrons - qui se voit menacé. Pour 2003, le CNRS, qui
le finance à moitié avec le Commissariat à l'énergie atomique, a décidé de
réduire sa contribution de 90 à 60 jours de fonctionnement. Quant au synchrotron
Soleil, en construction près d'Orsay, si sa réalisation n'est pas en cause,
on a demandé à sa direction de dépenser moins en 2004. Quant à lui, le GANI
(grand accélérateur national d'ions lourds), installé près de Caen, fera les
frais des coupes infligées à l'Institut de physique nucléaire et des particules
du CNRS : un arrêt de deux mois est programmé. A l'Ifremer
(Institut de recherche pour l'exploitation de la mer), le conseil
d'administration a dû soustraire plus de 7 millions d'euros du budget 2003.
Bilan : les quatre navires de haute mer ne seront utilisés qu'à 60 %.
L'essentiel des missions scientifiques est annulé, dont deux de géophysique.
(source www.liberation.fr)
lundi 8 septembre 2003 à 20h00 - Amphithéâtre du
Muséum d’Histoire Naturelle - NANTES
les fantasmes en biologie :
du clonage aux perspectives d’amélioration
génétique
conférence par Bertrand JORDAN, biologiste moléculaire, directeur de recherches émérite au CNRS
co-organisation par le comité départemental de
Loire-Atlantique de l’Association française pour l’information scientifique,
par le groupe de Nantes de la Libre Pensée et par la
section départementale de Loire-Atlantique de l’Union Rationaliste
souvenirs,
souvenirs, … 1992, l’appel d’Heildelberg :
Nous, soussignés, membres de la communauté scientifique et
intellectuelle internationale, partageons les objectifs du Sommet de la Terre
qui se tiendra à Rio de Janeiro sous les auspices des Nations Unies et adhérons
aux principes de la présente déclaration.
Nous exprimons la volonté de contribuer pleinement à la préservation de
notre héritage commun, la Terre. Toutefois, nous nous inquiétons d’assister, à
l’aube du vingt et unième siècle, à l’émergence d’une idéologie irrationnelle
qui s’oppose au progrès scientifique et industriel et nuit au développement
économique et social.
Nous affirmons que l’état de nature, parfois idéalisé par des
mouvements qui ont tendance à se référer au passé, n’existe pas et n’a
probablement jamais existé depuis l’apparition de l’homme dans la biosphère,
dans la mesure où l’humanité a toujours progressé en mettant la nature à son
service et non l’inverse.
Nous adhérons totalement aux objectifs d’une écologie scientifique axée
sur la prise en compte, le contrôle et la préservation des ressources
naturelles. Toutefois nous demandons formellement par le présent appel que
cette prise en compte, ce contrôle et cette préservation soient fondés sur des
critères scientifiques et non sur des préjugés irrationnels.
Nous soulignons que nombre d’activités humaines essentielles
nécessitent la manipulation de substances dangereuses ou s’exercent à proximité
de ces substances, et que le progrès et le développement reposent depuis
toujours sur une maîtrise grandissante de ces éléments hostiles, pour le bien
de l’humanité. Nous considérons par conséquent que l’écologie scientifique
n’est rien d’autre que le prolongement de ce progrès constant vers des
conditions de vie meilleures pour les générations futures.
Notre intention est d’affirmer la responsabilité et les devoirs de la
Science envers la Société dans son ensemble.
Cependant, nous mettons en garde les autorités responsables du destin
de notre planète contre toute décision qui s’appuierait sur des arguments
pseudoscientifiques ou sur des données fausses ou inappropriées.
Nous attirons l’attention de tous sur l’absolue nécessité d’aider les
pays pauvres à atteindre une niveau de développement durable et en harmonie
avec celui du reste de la planète, de les protéger contre des nuisances
provenant de nations développées et d’éviter de les enfermer dans un réseau
d’obligations irréalistes qui compromettent à la fois leur indépendance et leur
dignité.
Les plus grands maux qui menacent notre planète sont l’ignorance et
l’oppression et non pas la science, la technologie et l’industrie dont les
instruments, dans la mesure où ils sont gérés de façon adéquate, sont des
outils indispensables qui permettront à l’humanité de venir à bout, par
elle-même et pour elle-même, de fléaux tels que la faim et les surpopulations.
- - - - -
Cet appel fut signé par plus de 4000 intellectuels et scientifiques de premier plan dans le monde, dont nos amis Evry Schatzman et Jean-Claude Pecker, ou encore le très médiatique sociologue Pierre Bourdieu. Il déchaîna, et déchaîne encore, les foudres que l’on imagine, accompagnées de rumeurs et d’accusations habituelles. Il fut aussi appelé par les médias « appel des Nobel » du fait de la présence d’une cinquantaine de prix Nobel parmi lesquels :
Phillip W. Anderson (Physique, USA), Christian B.
Anfinsen (Chimie, USA), Julius Axelrod (Médecine, USA), Baruj Benacerraf
(Médecine, USA), Hans Albrecht Bethe (Physique, USA), Sir James W. Black
(Médecine, UK), Nicholas Bloembergen (Physique, USA), Norman E, Borlaug (Paix,
USA), Adolph Butenandt (Chimie, Allemagne), Thomas R. Cech (Chimie, USA), Owen
Chamberlain (Physique, USA), Stanley Cohen (Médecine, USA), Sir John Warcup
Cornforth (Chimie, UK), Jean Dausset (Médecine, France), Gerald Debreu
(Economie, USA), Johan Deisenhofer (Chimie, USA), Christian de Duve (Médecine,
Belgique), Manfred Eigen (Chimie, Allemagne), Richard R. Ernst (Chimie,
Suisse), Pierre-Gilles de Gennes (Physique, France), Ivar Giaever (Physique,
USA), Donald A. Glaser (Physique, USA),
Roger Guillemin (Médecine, USA), Herbert A. Hauptman (Chimie, USA),
Dudley R. Herschbach (Chimie, USA), Gerhard Herzberg (Chimie, Canada), Anthony
Jewish (Physique, UK), Roald Hoffman (Chimie, USA), Robert Huber (Chimie,
Allemeagne), Sir Andrew Fielding Huxley (Médecine, UK), Jerome Karle (Chimie,
USA), Sir John Kendrew (Chimie, UK), Klaus Von Klitzing (Physique, Allemagne),
Aaron Klug (Chimie, UK), Edwin G. Krebs (Médecine, USA), Leon Lederman
(Physique, USA), Yuan T. Lee (Chimie, USA), Jean-Marie Lehn (Chimie, France),
Wassily Leontief (Economie, USA), Rita Levi-Montalcini (Médecine, Italie),
William N. Lipscomb (Chimie, USA), Harry M. Markowitz (Economie, USA), Simon
van der Meer (Physique, Suisse), Cesar Milstein, (Physiologie, UK), Sir. Nevil
F. Mott (Physique, UK), Joseph Murray (Médecine, USA), Daniel Nathans
(Médecine, USA), Louis Neel (Physique, France), Erwin Neher (Médecine,
Allemagne), Marshall W. Nirenberg (Médecine, USA), George E. Palade (Médecine,
USA), Linus Pauling (Chimie, USA), Amo A. Penzias (Physique, USA), Max
Ferdinand Perutz (Chimie, UK), John
Charles Polanyi (Chimie, Canada), Lord George Porter (Chimie, UK), I. Prigogine
(Chimie, Belgique), Tadeus Reichstein
(Médecine, Suisse), Heinrich Rohrer (Physique, Suisse), Bert Sakmann (Médecine,
Allemagne), Abdus Salam (Physique, Italie), Arthur L. Schawlow (Physique, USA),
Kai Siegbahn (Physique, Suède), Richard Laurence Millington Synge (Chimie, UK),
Jan Tinbergen (Economie, Pays bas), Lord Alexander Todd (Chimie, UK), Charles
H. Townes (Physique, USA), Sir John R. Vane (Médecine, UK), Harold E. Varmus
(Médecine, USA), Thomas Huckle Weller (Médecine, USA), Elie Wiesel (Paix, USA),
Torsten N. Wiesel (Médecine, USA), Robert W. Wilson (Physique, USA).
Imprimerie spéciale, Saint Aignan de Grand lieu