afis |
le
bulletin de l' information
scientifique du comité départemental 44
de l'association française pour l'information scientifique |
PERIODIQUE A PERIODICITE VARIABLE N° 6 – FEVRIER 2004
« Le besoin de connaître le monde qui nous entoure et d’agir
sur lui me paraît une caractéristique de la nature humaine. La façon dont ce
besoin est satisfait est un fait de civilisation » (Evry SCHATZMAN)
«Chez
nous, les intellectuels ont l’habitude de signer des pétitions, aux Etats-Unis, ils ont des
prix Nobel. » (Patrick DEVEDJIAN, 24 fev)
Dans l’éditorial de notre bulletin intérieur de septembre 2003 (n°4)
nous nous solidarisions avec la pétition « défendons la
recherche ! » lancée à l’initiative de chercheurs en biologie végétale
devant les exactions du lobby anti-OGM et le manque de soutien des pouvoirs
publics ; nous écrivions :
« Nous partageons intégralement l’exaspération de
ces chercheurs. La lecture des
sites internet des laboratoires de biologie moléculaire montre que c’est la
même exaspération que partagent nos collègues nord-américains devant la menace
que l’administration américaine avec la complicité vaticane fait planer sur la
pérennité de leurs recherches et de leurs labos. Même si cela pourrait sembler
à certains de nature différente, c’est une même exaspération que partagent les
chercheurs qui voient les budgets de la recherche publique diminués ou qui
constatent, dans les centres de recherche et laboratoires privés, que la
logique industrielle a laissé sa place à une logique financière avec laquelle
aucune stratégie n’est possible. »
Loin de se calmer, cette exaspération a réuni l’ensemble de la
collectivité scientifique, directeurs de recherche en tête, sur la pétition
« sauvons la recherche » qui, à l’heure de la rédaction de ces
lignes, a déjà rassemblé plus de 55 000 signataires de membres du
personnel de la recherche et de l’enseignement supérieur.
Alors que les chercheurs faisaient
part qu’ils ne se satisfaisaient pas des réponses concrètes gouvernementales, un membre de ce gouvernement, Patrick DEVEDJIAN, choisissait
de répondre par le mépris et l’insulte … Ce n’est certes pas nouveau ;
déjà Claude ALLEGRE, ministre du gouvernement JOSPIN, avait suscité des émois
identiques en 1995, en réussissant même à jeter dans la grève l’ensemble des
professeurs de classes préparatoires, ce qui ne s’était quasiment jamais vu. Cette
continuité ne rend pas l’insulte plus acceptable.
Ceci dit, n’en déplaise à Patrick DEVEDJIAN, et ainsi que nous l’évoquons
dans ce bulletin, aux Etats-Unis, la semaine précédente, plus de soixante
scientifiques dont vingt prix Nobel, ont signé, de leur côté de l’atlantique,
une lettre conjointe dénonçant l'ingérence de l'administration Bush dans la
recherche scientifique …
Ces éléments sont bien
tous liés ; Evry SCHATZMAN l’écrivait, dans « la science
menacée » , avec beaucoup de justesse : la façon dont le besoin de
connaître le monde qui nous entoure et d’agir sur lui, objet des recherches
fondamentales et appliquées, est satisfait … est un fait de civilisation !
Ainsi la façon dont « chez nous » la recherche scientifique et l’enseignement
supérieur sont traités … est un fait de civilisation ! Le mépris public que
ce gouvernement, après le précédent, témoigne à l’encontre des chercheurs et
enseignants… est un fait de civilisation ! Le fait qu’une administration gouvernementale
« moderne » puisse tenter de dénaturer et étouffer les connaissances
scientifiques qui vont à l'encontre de son idéologie … est un fait de civilisation !
Le fait qu’à la rentrée 2003 il y a, « chez nous », 30 % de bacheliers
de moins qu’il y a à peine dix ans pour choisir de suivre des études
scientifiques à l’université … est un
fait de civilisation !
Les chercheurs, de part et d’autre de l’atlantique, nous en font la
démonstration pratique : combattre pour les conditions matérielles et
immatérielles nécessaires à l’exercice de la recherche et plus généralement des
activités intellectuelles et culturelles, c’est aussi le combat
pour la démocratie et la civilisation.
Résolument, nous persistons : Chercheurs, Enseignants, Citoyens
…. DEFENDONS LA RECHERCHE ! »
Michel NAUD, coordinateur du comité départemental, le 28 février 2004
sauvons la recherche . . .
Quelques mois après l’exaspération des chercheurs (des laboratoires
publics et privés) en biologie et biotechnologie végétales, qui se traduisait
par la pétition « défendons la recherche » avec laquelle nous nous
solidarisions, c’est maintenant à l’ensemble de la recherche publique de se
mobiliser.
Solidaires de nos chercheurs, nous leur laissons bien volontiers la
parole :
« Quand les buralistes
font une manifestation, quatre ministres se précipitent sur le dossier, on
négocie et en quelques jours, on trouve de l'argent. Quand les restaurateurs
demandent la baisse de la TVA, le gouvernement se bat pied à pied à Bruxelles
et n'a aucun état d'âme financier pour une mesure dont le coût représente le
doublement du potentiel humain et des crédits de tous les EPST (CNRS, INSERM,
INRA, IRD, INRIA, etc.).
Alors les scientifiques se sentent humiliés et méprisés, tout comme le
ressentent les gens de l'éducation et de la culture. Ils sont abasourdis qu'on
réponde avec tant de facilité à des revendications corporatistes (dont
certaines peuvent être légitimes), mais qu'il n'y ait aucune réponse quand ils
hurlent que la France, et l'Europe, vont manquer d'enseignants pour les lycées,
de chercheurs, d'universitaires, de médecins et d'ingénieurs. Ils en sont
ahuris, dans ces conditions, de voir qu'on ferme les débouchés aux jeunes
docteurs brillants dont nous disposons encore, qu'on supprime des emplois
pérennes transformant ces docteurs en intermittents de la recherche ou les
vouant au chômage ou à l'expatriation. Ils sont consternés de cette myopie, qui
confine l'aveuglement »
citation du site http://recherche-en-danger.apinc.org/
Pour les lecteurs pressés, nous avons réalisé un condensé de la
pétition des chercheurs :
« A l'aube du XXI siècle,
la France a besoin d'une recherche vigoureuse.
Croire que l'on peut limiter la recherche à quelques axes prioritaires
pour la société, c'est entrer dans une logique de sous-développement. Les
retombées utiles et rentables viennent et viendront de la recherche appliquée.
Mais celle-ci ne peut exister qu'en utilisant les nouveaux outils et les
concepts inventés par la recherche fondamentale.
Comme l'objectif de cette dernière est le développement des
connaissances, indépendamment de toute rentabilité escomptée, elle ne peut être
soutenue, pour l'essentiel, que par des financements publics.
Cette responsabilité centrale de l'Etat ne peut être transférée aux
organismes caritatifs, privés, ou aux structures internationales même si les
chercheurs savent trouver auprès de ces bailleurs d'importants compléments de
financement.
En France, nous assistons à un abandon de la recherche fondamentale par
l'Etat.
En dépit du discours officiel affirmant que la recherche est une
priorité nationale, le gouvernement français est bel et bien en train de fermer
le secteur de la recherche publique,
Les grandes orientations de la politique scientifique doivent être
contrôlées par la représentation nationale. Mais le gouvernement ne peut à la
fois désengager l'Etat et piloter la recherche avec des méthodes qui risquent
de la paralyser.
Il n'existe pas d'exemple de recherche scientifique exclusivement
animée et pilotée par un Ministère. C'est une confusion des genres et une
illusion scientifico-bureaucratique que de croire à un tel schéma, comme
semblent le faire beaucoup d'hommes politiques de tous bords. Il n'y a pas de
recherche digne de ce nom sans des organismes de recherche et des universités puissantes,
capables de réagir à la conjoncture scientifique internationale. Même s'il faut
en analyser les structures et les pratiques avec lucidité, même si des
évolutions sont nécessaires, comme le pensent depuis longtemps beaucoup de
signataires, il faut rappeler avec la plus grande fermeté que c'est dans ces
organismes de recherche que se trouvent la pratique scientifique et une
compétence irremplaçables pour la formation des jeunes, la réponse aux
évolutions rapides des savoirs et l'évaluation des résultats.
Les scientifiques signataires considèrent de leur responsabilité d'agir
collectivement contre une destruction programmée de l'appareil de recherche
français. »
Cette pétition (texte intégral sur http://recherche-en-danger.apinc.org/
) a d’ores et déjà receuilli plus de 55 000 signatures parmi le personnel
de la recherche et plus de 80 000 dans une pétition « citoyenne »
ouverte à celles et ceux qui souhaitent se solidariser avec eux .
à propos de l’édito
du n°5 – novembre 2003
l’avant-garde perdue …
L'éditorial de notre précédent bulletin interne, bien entendu inscrit
dans l'actualité qui était celle de l'annonce de la mise en oeuvre du stade «
démonstrateur » pour la nouvelle génération de réacteur à eau pressurisée, a
suscité auprès de certains de nos amis une certaine émotion, non sur les
questions techniques abordées dans les deux premiers tiers de notre éditorial,
mais sur la manière dont les protagonistes du réseau « sortir du nucléaire »
étaient abordés, et ce qui plus est dans la perspective, là encore d'actualité,
du forum social européen.
Effectivement la caractérisation qui
était réalisée dans cet éditorial n'était pas argumentée (et pouvait donc être
qualifiée d' « invective ») et qui plus est, les termes d'un tel débat,
parfaitement légitime (et même nécessaire) par ailleurs, dépassent largement
l'objet social de notre association.
Ainsi, après avoir essayé de rendre « la
science plus accessible » et sous couvert de stigmatiser « l'arrière garde
traînante » l'éditorialiste a succombé à la tentation de l' « avant-garde
perdue ».
Afin de retrouver la « marche en
formation serrée » que nous essayons d'avoir tous ensemble pour la promotion du
progrès scientifique et technique et contre les marchands de fausses sciences
la version électronique de l'éditorial de notre bulletin intérieur n°5, version
qui est publique grâce à notre site internet, a été réécrite sans son dernier
tiers pour éliminer le fiel ni argumenté ni nécessaire et reprendre le fil de
l'objectif visé.
« Bien entendu le lobby antinucléaire à
la tête duquel s'est installé l'incontournable José BOVE a déjà entrepris de
dénoncer, par un communiqué du 7 novembre 2003 (consultable ainsi que la liste
des signataires sur le site internet de l'organisation « sortir du nucléaire
»), la construction du réacteur EPR dans laquelle personne ne sera étonné
qu'ils détectent « des considérations industrielles et financières qui n'ont
rien à voir avec les intérêts collectifs des citoyens » .
Tout comme pour la question des nouveaux
horizons ouverts par la génétique et la biologie moléculaire, tout comme quand
d'aucuns voulaient inscrire le principe de précaution comme principe
constitutionnel, nous n'entendons pas nier qu'il y a de véritables enjeux de
société et que ces questions sont bel et bien d'ordre politique et non d'ordre
scientifique. Nous ne revendiquons pas de statut privilégié du scientifique
dans ces débats de société ; de la même façon que nous contestons le statut
privilégié que s'attribuent d'eux-mêmes ces collectifs. Face à ces nouveaux
censeurs nous continuerons de façon inlassable à dénoncer l'obscurantisme et à
faire reculer l'ignorance pour que les citoyens, directement ou par leurs
représentants légitimes, puissent en toute connaissance de cause prendre les
orientations qu'ils souhaitent. »
Michel NAUD, coordinateur du comité
départemental, le 20 novembre 2003
clonage, nouvelles du front . . .
premières cellules pluripotentes humaines
Les chercheurs de la SEOUL NATIONAL UNIVERSITY (Corée du Sud) ont
obtenu les premières cellules pluripotentes à partir d'un blastocyste humain. Avec
les savoir-faire désormais acquis en clonage, aucun réel obstacle technique ne
s'opposait plus à une telle réalisation mais c'est cette équipe sud-coréenne
qui a finalement franchi le pas.
Les chercheurs ont prélevé auprès de 16 femmes volontaires 242 ovocytes
qu'ils ont ensuite énucléés. Le noyau de cellules somatiques a alors été
transféré dans ces cellules énucléées. Par des stimulations chimiques, les
mécanismes de division cellulaire ont été déclenchés et plusieurs blastocystes
(stade de développement de l'embryon correspondant à une centaine de cellules)
ont été obtenus. Il en a été extrait une lignée de cellules souches
embryonnaires indifférenciées, capables de donner naissance à n'importe quel
type de tissus de l'organisme.
Malgré un taux de réussite évidemment très bas, les chercheurs espèrent
arriver à une production efficace de cellules issues de cette technique de
clonage qui pourraient être transplantées chez des êtres humains sans problèmes
de rejet, dans le cas de maladies dégénératives comme la maladie de Parkinson
par exemple.
(source InfoScience du 12 février 2004)
clonage, nouvelles du front . . .
bataille d’annonces autour du mulet,
et rôle du calcium dans le cancer humain
Nous annoncions dans notre bulletin de septembre la première
reproduction de mulet par clonage par une équipe française de l’INRA. (source
UMR Biologie du Développement et Reproduction INRA, mercredi 2 juillet 2003)
C’est semble-t-il au tour d’une équipe américaine de revendiquer cette
première réussite (source FuturaSciences du 18 février 2004). Par delà
une trop usuelle bataille de revendication (que nous essaierons de tirer au
clair), la véritable nouveauté de cette annonce réside dans la mise en évidence
d’une possible influence du calcium dans les cancers humains.
Cette réussite est celle de l’équipe de Gordon WOODS de l’Université d’IDAHO.
Au terme de cinq ans d’essais et de plus de trois cent essais, trois
grossesses de clones de mulets ont abouti en 2003 : Idaho Gem, le 4 mai, Utah
Pioneer, le 9 juin, et Idaho Star, le 27 juillet.
Ces animaux, tous frères d’une vedette chez les mulets, TAZ, dont le
propriétaire est d’ailleurs un des sponsors de l’équipe de recherche, se
portent bien mais ces clones à l'ADN pourtant strictement identique ne se
ressemblent que peu, illustrant une fois de plus au passage l'influence des
facteurs non génétiques (histoire de la grossesse notamment).
Et le calcium, dans tout cela ?
En réalité, l’équipe de recherche s’est heurté à des difficultés
majeures de 1998 à 2001 jusqu’à envisager que le fait que le taux de calcium
(faible) entourant les ovules des juments pouvait contribuer à accentuer les
difficultés. Cette hypothèse se révélait juste et, en « dopant » ce
taux de calcium, le clonage, ne devenant pas facile pour autant, atteignait des
taux de réussite suffisant pour espérer déboucher sur des réussites, finalement
atteintes en 2003.
Quel rapport avec le cancer ?
La convergence de plusieurs constats,
·
que les personnes
atteintes d'un cancer métastasé ont des taux de calcium intracellulaire plus
élevés que la normale,
·
que le mécanisme
de régulation du calcium chez les équidés est différent que celui des humains
·
que «Les
similarités sont frappantes entre les métastases cancéreuses et la division
embryonnaire »
·
que les cancers
chez les chevaux sont mortels dans 8 % des cas en moyenne contre 24 % dans
l’espèce humaine
·
…
suggère des pistes de recherche sur la compréhension du développement
cancer des humains.
« Nous avons identifié
un suppresseur du calcium intracellulaire, annonce Gordon WOODS, et
pensons que son manque [dans les métastases] est la cause profonde du
niveau anormalement haut de calcium intracellulaire."
C’est peut-être tout simplement le souci de protéger ces découvertes
proprement par des brevets appropriés qui expliquent pourquoi ces résultats ne
sont annoncés que maintenant. C’étaient des préoccupations de même nature qui
avaient conduit à ne pas se précipiter pour l’annonce de la naissance de Dolly.
(source Futurasciences du 18 février 2004)
Rappel
cotisations 2004
Ne
tardez pas à
adresser à notre comité départemental un
chèque de 37 euros représentant votre adhésion à l’AFIS pour l’année 2004 (15 euros) et le prolongement d’un an de votre abonnement à « Science
et pseudosciences ».
Pour toute correspondance avec le comité, et notamment pour
envoyer votre cotisation, s’adresser à l’adresse professionnelle du
coordinateur départemental : Michel NAUD, comité départemental AFIS 44n,
chez ouest fonderie parachèvement, domaine d’activités nantes atlantique, rue
R. Fonck, 44860 saint aignan de grand lieu
développement durable
Une plate-forme européenne
pour les technologies
de l'hydrogène et des piles
à combustible
La plate-forme a pour mission d'élaborer un projet de texte destiné à
faciliter « le passage d'une économie fondée sur les combustibles fossiles
à une économie fondée sur l'hydrogène. » L'objectif serait d'assurer la
présence de l'UE parmi les principaux acteurs mondiaux pour la fourniture et la
mise en œuvre des technologies de l'hydrogène. Le comité consultatif de la
plate-forme technologique comprend 35 membres représentant les parties
prenantes (public et privé) du secteur.
La première assemblée de cette
plate-forme technologique, les 20 et 21 janvier à Bruxelles a abordé les trois
pierres angulaires de la mise en oeuvre d’une « nouvelle économie de
l'hydrogène en Europe » : les applications dans les transports (en 2020,
5% des carburants pourraient être à base d'hydrogène) ; les applications fixes
et l'infrastructure de l'hydrogène.
La coopération internationale européenne
pour la recherche sur les piles à combustible existe depuis 1989. Les budgets
attribués à cette coopération ont cru régulièrement : 8 millions d'euros
dans le programme 1988-1992, 150 millions pour 1999-2002. Probablement 300
millions d'euros pour 2002-2006.
Pas facile de comprendre ce que cela
recouvre concrètement au-delà des effets d’annonce … affaire à suivre .
Source : Communauté européenne, Futura
Sciences, 7 février 2004
développement durable
Nouvelles perspectives pour
l'énergie solaire
Un nouveau procédé vient d'être mis au
point par les chercheurs d'EDF et du CNRS/ENSCP,
qui offre des nouvelles perspectives pour un déploiement important du
photovoltaïque.
L'innovation réside dans le procédé de
fabrication du matériau "Cuivre, Indium Sélénium" communément appelé
CIS, qui constitue les pellicules de semi-conducteurs utilisées pour réaliser
les cellules photovoltaïques.
Jusqu'alors réalisé sous vide selon des
méthodes onéreuses, le CIS peut désormais être obtenu à pression atmosphérique
grâce au procédé électrolytique mis au point par EDF et le CNRS/ENSCP.
Ce procédé présente un triple avantage :
·
il confère de
bonnes performances aux cellules photovoltaïques : rendement de conversion
supérieur à 10%, grande stabilité chimique,
·
il est bien
adapté pour traiter de grandes surfaces telles que des façades en verre ou des
verrières de toits,
·
il diminuerait
nettement les coûts de fabrication des modules photovoltaïques.
Cette innovation pourrait ainsi favoriser
un développement significatif du photovoltaïque dans le bouquet énergétique de
demain, dont la part est aujourd'hui très réduite du fait d'un coût de
production des modules encore très élevé. Cette nouvelle technologie résulte
des activités de recherche menées en commun par EDF et le CNRS/ENSCP dans le
cadre du projet CISEL . Lancé en 2000, CISEL a bénéficié du soutien financier
de l' ADEME et d'une coopération avec Saint-Gobain Recherche. Ce projet est
entré dans une phase nouvelle avec la création, début 2003, d'un laboratoire
commun EDF- CNRS/ENSCP qui porte le nom de "Cellules Solaires en Couches
Minces" et regroupe 20 chercheurs sur le site EDF de Chatou en région
Parisienne
(source CNRS 13 décembre 2003 Futurasciences)
rejoignez l’association française pour l’information scientifique AFIS
consultez régulièrement notre site internet
http://afis44.free.fr/index.htm
vous y retrouverez toutes les brèves (éventuellement
développées) et des dossiers
POUR le progrès scientifique et technique CONTRE les marchands de fausses sciences
développement durable
nouvelle
piste pour le stockage de l’hydrogène
Nous évoquons régulièrement bulletins les
espoirs qui peuvent être légitimement fondés sur l’utilisation de l’hydrogène
en substitution du pétrole, notamment dans les moteurs à combustion des
véhicules, ces derniers ne rejetant donc plus dans l’atmosphère que de la
vapeur d’eau. Nous avons également évoqué l’utilisation de l’électricité pour
la production de l’hydrogène et la grande cohérence entre eux des grands
projets de recherche à une échelle planétaire. Néanmoins les écueils sur cette
route ne manquent et la question du stockage de l’hydrogène en fait partie.
Ce stockage n’est pas aisé pour des
raisons physiques. Ainsi, alors que le gaz GPL utilisé pour les voitures se
liquéfie (selon les compositions), à une température ambiante, à des pressions
de 4 à 18 atmosphères (de 4 à 18 fois la pression atmosphérique), l’hydrogène
nécessite quant à lui une pression … supérieure à 700 atmosphères … (bien
entendu, il ne saurait être question de transporter dans chaque véhicule
terrestre, comme pour la propulsion des fusées, sa petite réserve
d’hydrogène ; l’utilisation de l’hydrogène pour les véhicules terrestre
n’est envisagée que par le biais des piles à combustible). Si nous abordons le
problème par la température, la température de liquéfaction de l’hydrogène à
pression atmosphérique est de … - 253 °C
( le zéro absolu est de - 273,15 °C )
L’agence Science Presse rapporte que la
difficulté que serait de stocker des quantités considérables d’hydrogène
pourrait être contournée grâce à ce que des chimistes appelleraient « la
synthèse de l'hydrogène et de l'eau ».
En effet, deux chercheurs de l'Université
de Chicago, Wendy et David MAO (la fille et le père) ont travaillé sur un
combiné, appelé « hydrate clathrate d’hydrogène » qui serait resté
stable à des pressions normales et à des températures "d'à peine"
moins 160 degrés Celsius. Il suffit alors de le chauffer à environ 100 degrés
Celsius pour récupérer l’hydrogène. Ce composé peut être produit en grandes
quantités dans des machines de pressurisation des gaz.
Cette recherche a fait l’objet d’une
publication dans les Proceedings of the National Academy of Sciences et un dépôt
de brevet de la technique de synthèse serait en cours. Affaire à suivre …
(source
Agence Science Presse 25 février 2004)
ASSEMBLEE GENERALE 2004 DU COMITE DEPARTEMENTAL 44
DE L’AFIS
Avec le début d’année, voilà revenu le temps des assemblées générales
et des renouvellements de cotisation.
Un peu plus loin dans le bulletin vous trouverez un appel à renouveler
sans attendre votre cotisation, ainsi que le siège vous a déjà sollicité par
courrier. Ne tardez pas !
Il est néanmoins indispensable que nous nous rencontrions de façon
formelle, ne serait-ce que pour formaliser la constitution effective de notre
comité départemental dont les projets de statuts sont joints à ce bulletin. A
cette fin, je vous propose 3 dates suffisamment éloignées pour avoir le temps
de vous consulter et de vous répondre. Je vous propose en conséquence :
mercredi 24 mars 20h00 mercredi
31 mars 20h00 mercredi 7 avril
20h00
Je retiendrai la date qui nous permettra d’être le plus nombreux.
En fonction de notre nombre prévisionnel, l’assemblée sera organisée
soit dans un restaurant nantais à un prix raisonnable (l’an dernier nous nous
étions réunis au Buffalo Grill de la route de vannes) soit dans une salle de
l’agglomération nantaise. Je l’indiquerai dans la convocation de confirmation.
L’ordre du jour sera :
-
rapport
d’activité et rapport financier
-
orientation de
l’activité 2004
-
assemblée
constitutive d’ ANAIS et élection du bureau
répondre avant le 12 mars 2004
par e-mail à afis44@free.fr ou à l’adresse professionnelle de
Michel NAUD
Un an de comité départemental afis
44 :
rapport d’activité
Cela fait maintenant un peu plus d’un an que l’afis peut
considérer que son comité de loire atlantique, après être passé du statut de
« futur comité » à un stade de « comité virtuel », est un
comité qui peut se targuer d’une activité réelle susceptible d’être mesurée par
un observateur extérieur.
En direction de l’extérieur, en effet, le comité de l’AFIS
a co-organisé avec ses amis de la libre pensée et de l’union rationaliste la
conférence de Bertrand JORDAN au muséum d’histoire naturelle. A cette occasion
elle a organisé avec la FNAC une rencontre avec les lecteurs de Bertrand JORDAN.
De même, sans s’y être associé (car il n’avait pas à l’être), notre comité a
néanmoins fait savoir à ses adhérents que l’académicien des sciences
Jean-Pierre Kahane, président de l’union rationaliste, profiterait de son
passage dans un colloque scientifique à Nantes pour venir traiter du thème
« science et démocratie » devant les rationalistes des l’estuaire de
la Loire et leurs amis.
Nous avons également transmis à la presse locale 8
communiqués qui ont tous connu un égal succès puisque aucun n’a eu droit à une
quelconque signalement dans les médias du département.
Enfin, ce bulletin que vous avez trouvé dans votre boîte
aux lettres (postale ou électronique) est le sixième ; comme vous l’avez
constaté, ce bulletin ne se veut pas un petit clone des cahiers nationaux, avec
son caractère propre, s’intéressant tant à la lutte contre les pseudosciences
qu’à l’avancement des sciences et aux débats de société qui l’accompagne.
Signalons enfin que le site de notre comité a été mis à
jour à la même fréquence que l’émission de nos bulletins : http://afis44.free.fr/index.htm
Appel
à cotisation 2004
Vous avez du, toutes et tous, recevoir un courrier du
secrétariat général, vous invitant à vous mettre à jour de votre cotisation
dans la perspective de l’assemblée générale nationale.
Certains d’entre vous ont peut-être d’ores et déjà répondu
au siège parisien.
Pour celles et ceux d’entre vous qui ne l’ont pas réalisé,
nous vous invitons sans tarder à adresser à notre comité
départemental un chèque de 37 euros
représentant votre adhésion à l’AFIS pour l’année 2004 (15 euros) et le prolongement d’un an de votre abonnement à « Science
et pseudosciences ».
Pour toute correspondance avec le comité, et notamment pour
envoyer votre cotisation, s’adresser à l’adresse professionnelle du
coordinateur départemental : Michel NAUD, comité départemental AFIS 44n,
chez ouest fonderie parachèvement, domaine d’activités nantes atlantique, rue R.
Fonck, 44860 saint aignan de grand lieu
anais
association nantes atlantique pour l’ information scientifique
Lors du précédent numéro de notre bulletin
d’information scientifique, nous annoncions que les adhérents de l’AFIS de
Nantes et Région recevraient un projet de statuts de ANAIS (association nantes
atlantique pour l’information scientifique) visant à déclarer en préfecture
l’existence de notre comité départemental.
Voilà donc ce projet.
La prochaine assemblée générale, évoquée dans ce
bulletin, sera l’assemblée constitutive de l’association, si, bien sûr, les
adhréents confirment leur intention première. Cette formalisation est en effet
nécessaire pour que nous puissions demander officiellement les moyens locaux
(salles, subventions) de notre activité.
Michel NAUD, coordinateur du comité
départemental 44 de l’AFIS
anais
association
nantes atlantique
pour
l’information scientifique
STATUTS
ARTICLE 1 :
Constitution et dénomination
Il est
fondé entre les adhérents aux présents statuts une association régie par la loi
du 1er juillet 1901 et le décret du 16 août 1901, dénommée :
association nantes atlantique pour l’information
scientifique
ARTICLE 2 : Buts
l’association
nantes atlantique pour l’information scientifique se donne pour buts :
o
de promouvoir le progrès scientifique et
technique, en informant les citoyens des avancées scientifiques et
techniques et des questions qu’elles soulèvent, dans un langage accessible à
tous et sans tenir compte de la pression des intérêts privés.
o
de combattre les marchands de fausses sciences, en mettant les
citoyens en garde contre
les fausses et pseudo sciences, contre ceux qui leur prêtent la main, contre
ceux qui détournent la science vers des oeuvres malfaisantes, et contre ceux
qui usent du nom de la science pour couvrir des entreprises charlatanesques.
ARTICLE 3 : Siège
social
Le siège
social est fixé à :
Domaine
d’activités Nantes Atlantique, rue René Fonck,
chez
Ouest Fonderie Parachèvement
44860
SAINT AIGNAN DE GRAND LIEU
Il pourra
être transféré par simple décision du bureau de l’association.
ARTICLE 4 : Durée de
l’association
La durée
de l’association est illimitée. Elle peut être dissoute selon les modalités
prévues à l’article 13 des présents statuts.
ARTICLE 5 : Moyens
d’action
Les
moyens d’action de l’association sont notamment :
o
les
publications, les cours, les conférences, les réunions de travail ;
o
l’organisation
de manifestations et toute initiative pouvant aider à la réalisation de l’objet
de l’association ;
o
la
vente permanente ou occasionnelle de tous produits ou services entrant dans le
cadre de son objet ou susceptible de contribuer à sa réalisation.
ARTICLE 6 : Ressources
de l’association
Les
ressources de l’association se composent : des cotisations ; de subventions
éventuelles ; de recettes provenant de la vente de produits, de services ou de
prestations fournies par l'association, de dons manuels et de toute autre
ressource qui ne soit pas contraire aux règles en vigueur.
ARTICLE 7 : Composition
de l’association
L'association
se compose de :
o
membres actifs ou adhérents : sont membres actifs ceux qui adhèrent aux
présents statuts et sont à jour de leur cotisation annuelle. Seuls les membres
actifs ont le droit de vote aux assemblées générales.
o
membres d'honneur : la qualité de membre d'honneur est attribuée à ceux (pouvant
par ailleurs être membres actifs) qui ont rendu des services importants à
l'association ou qui ont contribué de façon éclatante à l’atteinte des
objectifs poursuivis par l’association. Cette qualité, n’entraînant pas de
paiement de cotisation, est attribuée par l’assemblée générale, sur proposition
du bureau ; elle ne donne pas de droit de vote à l'assemblée générale.
L’ensemble membres d’honneur constitue le comité d’honneur de l’association.
L’assemblée générale peut décider, sur proposition du bureau, de désigner parmi
les personnes physiques membres d’honneur, un président d’honneur de l’association,
titre ne donnant aucun droit statutaire.
o
membres bienfaiteurs : sont déclarés membres bienfaiteurs, par l’assemblée
générale, sur proposition du bureau, les personnes physiques ou morales qui
font à l’association un don ; le montant minimum est fixé par l’assemblée
générale, sur proposition du bureau et précisé dans le Règlement intérieur mentionné à l’article 14 des présents statuts. La qualité de membre bienfaiteur ne
donne pas le droit de vote à l’assemblée générale.
Les
membres de l’association française pour l’information scientifique (AFIS)
domiciliés dans le ressort géographique de l’association, à jour de leur
cotisation, et qui en font la demande, sont admis de droit comme membres actifs
de l’association.
Les
publications gratuites de l’association (bulletins, déclarations, etc.) sont
mises à la disposition gracieuse de tous ses membres.
La
qualité de membre actif se perd par :
L’assemblée
générale se réunit au moins une fois par an et comprend la totalité des membres
actifs de l’association. Quinze jours au moins avant la date fixée, les membres
de l'association sont convoqués à la demande du coordinateur ou du bureau, ou
du tiers des membres de l'association sur demande préalable au coordinateur de
l’association. L'ordre du jour est indiqué sur les convocations.
L’assemblée
générale, après avoir délibéré, se prononce sur le rapport moral ou d’activité
et sur les comptes de l’exercice financier. Elle délibère sur les orientations
à venir. Elle pourvoit à la nomination ou au renouvellement des membres du bureau.
Elle désigne, parmi les membres élus du bureau, le coordinateur de
l’association. Elle fixe aussi le montant de la cotisation annuelle. Les
décisions sont prises à la majorité des membres actifs présents ou représentés,
à jour de leur cotisation.
Les votes
sont réalisés à main levée ou au scrutin secret si un des membres présent le
demande. Tout membre actif majeur a la faculté de se porter candidat au bureau.
ARTICLE 9 : Bureau
L'association
est dirigée par un bureau composé de trois membres élus pour trois années par
l'Assemblée Générale. Les membres sont rééligibles. Le bureau étant renouvelé
chaque année par tiers, lors de l’assemblée générale constitutive, les premiers
renouvellements sont désignés par le sort.
En cas de
vacance d’un poste, le bureau pourvoit provisoirement au remplacement, par
cooptation. Il est procédé au remplacement définitif à la plus prochaine
assemblée générale. Les pouvoirs du membre ainsi élu prennent fin à l’époque où
devrait normalement expirer le mandat du membre remplacé.
Le bureau
se réunit autant que nécessaire et toutes les fois qu’il est convoqué par le coordinateur
ou au moins la moitié de ses membres. Les décisions sont prises à la majorité
des voix des présents. En cas de partage, la voix du coordinateur est
prépondérante. Le vote par procuration n’est pas autorisé. La présence d’au
moins la moitié des membres est nécessaire pour que le bureau puisse délibérer
valablement.
ARTICLE
10 : Composition et attributions du bureau.
Le bureau
assure le bon fonctionnement de l’association et veille à la mise en œuvre des
décisions de l’assemblée générale.
Le
coordinateur, élu
chaque année pour un mandat d’un exercice annuel par l’assemblée générale parmi
les membres du bureau, représente l’association dans tous les actes de la vie
civile. Il ordonnance les dépenses. Il peut donner délégation. Dans le cas de
représentation en justice, le coordinateur ne peut être remplacé que par un
mandataire agissant en vertu d’un mandat spécial. Il est chargé de tout ce qui
concerne la correspondance et les archives. Il signe les procès verbaux des
réunions et assemblées et toutes les écritures concernant le fonctionnement de
l’association. Il tient les registres et
assure l’exécution des formalités prescrits par la loi. Il est chargé de
tenir la comptabilité de l’association. Il effectue tous paiements et reçoit
toutes sommes dues à l’association. Il tient une comptabilité régulière de
toutes les opérations qu'il effectue et rend compte à l’assemblée générale annuelle
qui approuve sa gestion.
Tout
membre du bureau peut-être amené à remplacer le coordinateur en cas
d’indisponibilité ou sur délégation du coordinateur.
ARTICLE 11 : Rémunération, remboursements de frais
Les
membres de l’association ne peuvent recevoir aucune rétribution à raison des
fonctions qui leur sont confiées. Des remboursements de frais sont seuls
possibles, sous réserve de la production de justifications qui font l’objet de
vérifications. Le rapport financier présenté à l’assemblée générale annuelle
doit faire mention des remboursements de frais de mission, de déplacement ou de
représentation payés à des membres de l’association.
ARTICLE 12 : Assemblée
Générale Extraordinaire
Si besoin
est, ou sur demande exprimée par la moitié des membres à jour de leur
cotisation, le coordinateur convoque une assemblée générale extraordinaire. Les
conditions de convocation sont identiques à celles de l’assemblée générale
ordinaire.
L’ordre
du jour est la modification des statuts ou la dissolution.
L’assemblée,
présents et représentés, doit réunir au moins la moitié plus un des membres en
exercice. Si ce quorum n’est pas atteint, l’assemblée est convoquée de nouveau
à quinze jours au moins d’intervalle ; elle peut alors valablement
délibérer, quel que soit le nombre de présents et représentés.
Les
délibérations sont prises à la majorité des deux tiers des membres présents et
représentés.
ARTICLE 13 :
Dissolution
En cas de
dissolution prononcée par l’Assemblée Générale Extraordinaire, convoquée selon
les modalités prévues à l’article 12, un ou plusieurs liquidateurs sont nommés
par celle-ci et l’actif, s’il y a lieu, est dévolu à une association ayant des
buts similaires à ceux définis à l’article 2 des statuts, conformément à
l'article 9 de la loi du 1er juillet 1901 et au décret du 16 août 1901.
ARTICLE 14 : Règlement
intérieur
Un
règlement intérieur peut être établi par le bureau qui le fait alors approuver
par l'assemblée générale. Ce règlement éventuel est destiné à fixer les divers
points non prévus par les statuts, notamment ceux qui ont trait à
l'administration interne de l'association.
Les
présents statuts ont été approuvés par
l'assemblée
générale constitutive du xx janvier 2004
Signatures :
le coordinateur un
autre membre du bureau
communiqué n° 8 du 19 février 2004
notre ami Michel Rouzé, journaliste,
président fondateur de l’afis,
nous a quitté le 18 février 2004, à
l’âge de quatre-vingt treize ans
Michel KOKOCZYNSKI (que nous connaissons le plus souvent sous le nom de
son pseudonyme journalistique Rouzé) est né le 17 août 1910 à Paris de parents
immigrés polonais.
Après des études littéraires supérieures et son service militaire il
participe activement en Algérie à la création du journal ORAN REPUBLICAIN
(1937-1939) dont il devient le premier rédacteur en chef.
En 1939 il devient correspondant à Paris des deux quotidiens ORAN
REPUBLICAIN et ALGER REPUBLICAIN.
Mobilisé lors de la déclaration de guerre de 1939, il est fait prisonnier,
s’évade en 1942, rejoint les Forces Françaises Combattantes, ce qui lui vaudra
la Médaille de la Résistance.
Son activité, avec le grade de lieutenant, dans les services spéciaux
de la France Libre lui vaudra la Croix de Guerre avec Etoile d’argent par
décision du Général de Gaulle.
Rédacteur en chef d’ ALGER REPUBLICAIN de 1943 à 1948.
Rédacteur en chef adjoint, sous la direction de Louis Aragon, du
journal CE SOIR, de 1948 à 1953, poste auquel une incompatibilité avec le
« camarade STALINE » met fin et ouvre une période de chômage
contraint.
De 1954 à 1962, il collabore à la revue mensuelle HORIZONS en
complétant ses fins de mois comme visiteur médical (1955-1956).
De 1957 à 1966 il assume le poste de rédacteur en chef de la revue
mensuelle DIAGRAMMES où il se forme définitivement au métier de journaliste
scientifique.
De 1964 à 1966, il anime le Magazine des sciences à l'ORTF.
De 1966 à 1968 il devient chroniqueur régulier des revues CONSTELLATION
et SCIENCE-PROGRES-DECOUVERTES.
En novembre 1968 il créait la revue de l'AFIS dont les lecteurs se
constituaient quelques années plus tard en association, la nôtre.
Très attaché à l'association des journalistes scientifiques de la
presse d’information, il en fut longtemps le trésorier.
Ayant mené ce qu’il avait appelé lui-même, lorsque l’AFIS avait célébré
son quatre-vingt dixième anniversaire, une "vie normale d'homme passionné
par ce qu'il faisait", il a, comme nous l’a dit sa nièce en nous apprenant
la nouvelle, « tenu de toutes ses forces à vivre comme un combattant
jusqu’à la limite du possible ».
Nantes, le 19 février 2004